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Giovedì 08 Ottobre 2015

 

Bruxelles, in 100.000 protestano contro l'austerità: scontri e arresti

 

Almeno 100.000 persone hanno manifestato nella giornata di ieri contro il governo federale a Bruxelles, con un lungo corteo che ha collegato la Gare du Nord alla Gare du Midi. La mobilitazione era stata convocata dai sindacati Fgtb, Csc e Cgslb per protestare contro le impopolari misure d’austerità introdotte dall’attuale esecutivo entrato in carico l’11 ottobre dello scorso anno (e contro il quale si erano già avute violente proteste). All’insegna dello slogan “Solo briciole per noi” i manifestanti hanno bloccato per diverse ore la città chiedendo il ritiro delle riforme più dure contro i lavoratori – tra cui l’aumento dell’età pensionabile a 67 anni –, un aumento dei salari e il varo di una riforma fiscale che non colpisca i redditi dei più poveri.

 

Arrivati alla Gare du Midi, durante il comizio conclusivo dei leader, la polizia ha iniziato a schierare decine di furgoni e centinaia di poliziotti in tenuta antisommossa bloccando le strade che collegano il Avenue Fonsny al Boulevard du Midi. All'arrivo della manifestazione all'Esplanade  d’Europe, diverse centinaia di manifestanti hanno tentato di forzare i cordoni di sicurezza, inizialmente senza successo. A poco a poco, dopo che funzionari sindacali abbandonavano il palco, i poliziotti in assetto antisommossa hanno tentato di respingere i manifestanti verso la Gare du Midi, ricevendo come risposta una pioggia di bottiglie e sampietrini, ai quali hanno risposto sparando gas lacrimogeni.

 

Dopo che i manifestanti si sono ammassati all'ingresso della stazione, la polizia ha proseguito l’attacco gettando gas nella galleria dove molte persone stavano aspettando il loro tram, intossicando anche diverse persone che non avevano partecipato alla manifestazione. I poliziotti hanno poi operato diversi arresti tra i manifestanti, entrando in piccoli gruppi di 6-7 agenti di all'interno della manifestazione, provocando infine il fermo di 25 manifestanti, mentre sarebbero almeno otto i ricoverati in ospedale.

 


afp/nxp

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07.10.2015

 

Grande manifestation contre l'austérité à Bruxelles

 

Environ 100'000 personnes défilaient mercredi contre les mesures d'austérité du gouvernement libéral du Premier ministre Charles Michel.

 

Des dizaines de milliers de manifestants défilaient mercredi dans les rues de Bruxelles contre les mesures d'austérité du gouvernement de droite du Premier ministre Charles Michel, selon la police et les syndicats. Selon la police, quelque 80'000 personnes manifestaient dans le centre de la capitale européenne, alors que le front commun syndical, organisateur de la marche, annonçait pour sa part le chiffre de 100'000, un des plus importants défilés de ces dernières années en Belgique.

Avec pour mot d'ordre: «Rien que des miettes pour nous», les manifestants brandissaient des drapeaux rouges et des pancartes montrant des assiettes avec des miettes.

La première chaine de télévision belge a fait état d'incidents isolés entre dockers venus de Anvers et forces de l'ordre. Selon un photographe de l'AFP, au moins un policier a été blessé lors d'échauffourées.

 

Les mêmes revendications

Des débrayages avaient également lieu dans plusieurs secteurs, entrainant des perturbations dans les transports en commun, les administrations et l'enseignement, notamment.

Vendredi est prévue une grève nationale dans les chemins de fer.

Le 6 novembre 2014, une manifestation monstre avait rassemblé plus de 100.000 personnes à Bruxelles contre les mesures d'austérité du nouveau gouvernement de droite, une mobilisation sociale historique en Belgique.

Depuis un an, les revendications des syndicats sont les mêmes et de l'aveu même des syndicats, rien ou presque, n'a pourtant été obtenu.

Ainsi, en juillet dernier, a été définitivement approuvé malgré leur mécontentement le relèvement de l'âge de la retraite à 66 ans en 2025 et 67 ans en 2030, contre 65 ans actuellement.

 

Objectif : retour à l'équilibre en 2018

Le gouvernement belge avait aussi dévoilé les grandes lignes du «virage fiscal» qu'il entend mettre en oeuvre pour alléger le coût des salaires et renforcer la compétitivité du pays, et décidé de nouvelles économies garantissant selon lui le retour à l'équilibre des finances publiques en 2018.

Parmi les mesures fortement impopulaires: un retour à 21% du taux de la TVA sur l'électricité (abaissée à 6% en 2013), ou encore une augmentation des taxes sur le gazole, le tabac, l'alcool et les boisons gazeuses, qui devraient rapporter 700 millions d'euros en 2016.